C’est un article que j’avais envie de vous écrire, pour vous donner la motivation et l’envie de ne jamais lâcher, dans tout ce que vous entreprenez ! Vous êtes également un certain nombre à présent, à me demander quand tout « ça » a commencé.

Quand j’ai reçu le mail avec la proposition, j’ai dû me pincer à plusieurs reprises pour m’assurer qu’il était réel. J’ai été émue, puis surprise et j’ai eu très envie d’en savoir plus. Alors j’ai appelé le numéro du mail, après avoir avoir un peu échangé pour savoir si tout ceci était bien sérieux.

Et puis oui, c’était bien sérieux. Même très sérieux.

Ecrire a toujours été un plaisir pour moi, une passion peut-être, mais je ne suis pas sûre que ce soit l’activité qui me définisse le mieux.

J’aime beaucoup de choses oui, mais c’est vrai qu’écrire peut me prendre beaucoup de temps. Je pense trop, je pense tout haut parfois, et j’ai besoin de coucher sur le papier tout ce que je me raconte. J’ai eu plusieurs blogs, ceci est au moins le 7ème, et même s’il a la particularité d’être tenu à 4 mains, sa fonction première est toujours la même.

Partager des bons moments, du positif, rendre accessible la culture, et laisser une trace de nos aventures ! Et toujours parfaire ma plume, finalement ?

Bloguer est un exercice compliqué, qui nécessite de la patience et de la ténacité, ainsi qu’une bonne réactivité.

Un peu de rigueur pour publier assez souvent, de l’originalité pour se démarquer, un bon matériel et du temps.

C’est ce qui manque le plus quand on blogue, le temps.

Pour la rédaction de nos articles, on arrive à s’accorder à distance et à discuter de ce qu’on doit faire aussi. Anthony a une partie rédactionnelle historique ou liée au patrimoine dans les articles qui le nécessitent, et il prend les photos les trois quarts du temps.

L’un relit l’article, l’autre ajoute les photos, l’un termine la mise en page, l’autre met à jour les plugins tandis qu’il faut répondre aux mails. On est complémentaire sur le blog, et c’est ce qui fait notre force je pense, même si la passion de l’un aurait tendance à déteindre sur l’autre. Anthony se plaît à écrire de temps en temps, et je reste studieuse quand il s’agit de me retrouver derrière l’objectif.

Avec le temps, j’ai appris le référencement, ce que signifiait un nom de domaine, à négocier des partenariats, à être correct avec les marques, à faire des retours et donner des nouvelles régulières selon les projets, à publier assez souvent, à savoir m’entourer également.

Mes débuts

J’ai commencé à bloguer en 2008, du haut de mes 14 ans, avec un skyrock à l’appui, puis d’autres. Les dédicaces au besthaaaa de l’époque, les chaînes à publier ( sinon 10 ans de malheur, on ne rigolait pas trop à l’époque ), les citations avec des images de deviantart, les kamafuns qui font des blagues. Mais avant ces années blog, j’avais toujours dans mes nombreux journaux intimes, des envies de magazine, d’espace à moi, je notais le nombre de pages que je voulais dans une rubrique confidences, d’autres dans une rubrique mode.

Ce sont des magazines comme Julie, Astrapi ou Witch qui ont forgé la rédactrice que j’essaie de devenir jour après jour.

Et puis ce journal intime, reçu à 8 ans, où j’ai écrit tout d’abord le classement de mes meilleures copines de l’époque ( Amandine, Jessica, Emmy-Lou, Océane… Si vous passez par là ), puis mes peines d’adolescentes, et plus tard, des interrogations un peu plus sérieuses, entre une wishlist et une autre. Et une photo de Kate Moss.

Et puis j’ai voulu autre chose, d’un peu plus recherché. Alors j’ai commencé à raconter ma vie par des textes, j’ai même ouvert un blog avec une fiction et des textes qui marchaient plutôt bien, le tout toujours sur skyrock. Puis, j’ai ouvert un blog lifestyle, plus axé beauté, où je parlais un peu de tout, mais surtout des modes et tendances.

C’était l’époque où YouMakeFashion était encore la fille d’à côté, où je voulais vraiment faire les mêmes coiffures qu’EnjoyPhoenix , et Betty commençait à émerger. Plus tard j’ai lu Garance Doré, de The Sartorialist et puis Deedee, que j’ai toujours dans mes contacts facebook et dont je suis très fière car elle a mené de grands projets depuis.

A l’époque, c’était facile de s’ajouter entre nous, c’était comme de se laisser des commentaires, c’était une habitude.

La seule que je suis sans la connaître, c’est Zoé Macaron, et j’ai rencontré Mélolimparfaite depuis lors d’un événement Avène qui a énormément compté pour elle ! Je compte également dans mon entourage de blogueuses bienveillantes, Clémence Allaire, qui me couve du regard, et me donne de très bons conseils et une motivation sans faille, toujours avec humilité et sympathie.

Comme il est loin ce bus Ulys à la gare routière d’Orléans, où je l’ai rencontrée en tant que lectrice à ses débuts, et où j’étais allée lui dire que j’aimais beaucoup ce qu’elle faisait et comment elle le faisait.

Je crois qu’écrire un livre est le rêve de beaucoup de blogueuses, je n’ai pas encore écrit le mien puisque j’ai été recruté pour en écrire un.

Ce guide touristique me tenait à coeur, puisque c’est Le Petit Futé qui est venu me chercher, via le blog. Découvrir de belles adresses, écrire sur elles, se faire un autre réseau… Une mission qui me permettait d’écrire de façon plus professionnelle, et je ne vous cache pas que j’en ai tiré une immense satisfaction.

Etre reconnue pour la qualité de mes écrits était déjà quelque chose, et saluer mon professionnalisme en était une autre.

Cette mission d’auteur était également un challenge, s’adapter à une base de données, réfléchir à comment se présenter aux commerçants et autres établissements, rédiger encore et encore et compter les signes, les mises à jour à faire. S’organiser un peu. Etre dans les clous pour une deadline qui n’allait pas m’attendre.

De tout ceci, j’en ai tiré beaucoup ( trop ? ) de fierté, je peux désormais peut-être prétendre à d’autres piges, et faire valoir cette expérience sur mon CV, puisque le Petit Futé est connu et reconnu dans le milieu du tourisme.

J’ai également appris à ne pas voir que le beau, car il fallait dire les choses, puisque ce guide doit avant tout servir aux autres, aux nouveaux arrivants, aux étudiants… Néanmoins, quand il a fallu écrire des critiques négatives, j’ai botté en touche, car je ne me sens pas encore de le faire. J’ai laissé faire mon collègue, qui semblait plus expérimenté que moi.

De la chance ?

C’est une réflexion qui me dérange de plus en plus. Je ne sais pas si on peut dire que j’ai de la chance. J’ai surtout beaucoup travaillé pour en arriver là, être repérée, me professionnaliser de plus en plus. J’ai été moquée pas mal au début, parce que les blogs n’étaient pas à la mode, pour les gens « bizarres » … ou que sais-je encore ?

Et puis, quand j’ai commencé à dire que je recevais des produits pour les tester, ou que j’organisais des concours avec des marques, ça a fait son petit bout de chemin dans la tête des autres aussi. Ce qui me déçoit le plus à présent, ce sont les gens qui reviennent du passé, soit en me demandant des produits soit en me gratifiant d’un  » ce que tu fais maintenant a l’air super intéressant « .

J’ose espérer que j’ai toujours été intéressante…même quand je n’étais pas jolie, bien habillée, et timide. Alors je ne sais pas si on peut dire que j’ai de la chance, mais je crois de moins en moins à ce facteur. Il faut travailler dur, parce qu’on n’a pas rien sans rien. Il faut aussi être tenace, et ne pas s’arrêter, même si ça ne marche pas au début. Certes, il a dû y avoir de la chance, mais il y a aussi du travail. La chance se provoque, les choses se bougent, si vous restez en place, elle ne vous trouvera jamais.

J’ai été véritablement ravie d’inscrire mon nom dans un livre papier de cette teneur, sincèrement émue quand j’ai reçu le guide, et probablement plus que reconnaissante, envers tous nos lecteurs, sur les réseaux et ailleurs, qui m’ont donné envie d’écrire et de partager, et qui me donnent toujours encore cette envie.

Quelques conseils pour réussir à vous démarquer dans la masse de blogueurs qu’il y a maintenant

1 / Ne publiez pas pour publier. Si vous vous forcez, cela se ressentira dans vos écrits. Mieux vaut écrire moins, mais écrire juste. Les plannings de publication sont intéressants pour les gens organisés, mais ne culpabilisez pas si vous n’avez pas prévu d’article pour le mois de mars de l’année 2019.

2 / Répondez toujours à vos commentaires, cela fait toujours plaisir et c’est important pour les lecteurs de voir qu’un blog n’est pas crée juste pour avoir ce statut de blogueur, souvent convoité pour les produits gratuits et autres avantages qu’il peut éventuellement rapporter.

3 / Soyez réguliers et sérieux. Un blogueur qui marche se reconnaît dans sa régularité, si vous publiez un article tous les trois mois, et que vous quémandez des partenariats, cela sera difficile pour les marques d’estimer votre contenu. Soyez toujours polis et courtois lors de vos échanges liés au blog, aussi bien dans la vraie vie que dans vos échanges par mail. Dire au revoir aux organisateurs d’un événement est par exemple, une chose évidente.

4 / L’orthographe ! J’avoue que certaines coquilles peuvent traîner de temps en temps, nous en faisons tous. Certains blogs me font fermer la page au bout de deux secondes, car deux fautes se croisent toutes les lignes.

5 / Faîtes ce qui vous plait et sans pression. Si vous voulez bloguer sur l’univers du lévrier afghan ou sur l’éco responsabilité , c’est votre choix ! Si vous n’êtes pas lu au début, dites-vous qu’il faut bien commencer quelque part.

Le plus dur reste la ténacité, et n’attendez pas de résultat immédiat tout de suite… cela serait vous stresser et vous faire perdre toute votre confiance en vous. Si vous avez ouvert un blog, c’est que vous voulez partager et que vous estimez avoir les compétences nécessaires pour vous exprimer sur un sujet de prédilection, tel qu’il soit !

6 / N’oubliez pas qui vous êtes et que tout peut s’arrêter. J’ai vu certains blogueurs changer totalement, pour l’appât du gain, pour l’image qu’ils souhaitaient renvoyer, pour un besoin d’écraser les autres. Vivez dans la vraie vie, et sachez prendre du recul, vous n’êtes pas un nombre de likes, ni un nombre de commentaires. On vous aime dans la vie sans forcément connaître votre blog.

7/ Personne ne vous attend, ni ne vous attendra jamais. Si vous pensez que les marques vont venir vous voir dès que vous allez inscrire blogueuse quelque part, vous allez être très déçue. Et si vous venez les voir avec un article tous les trois mois, c’est votre crédibilité qui en prendra un coup.

Ma dernière pensée motivante sera

Croyez en vous, car personne ne pourra le faire à votre place. Si ça ne marche pas, essayez encore, si ça marche, continuez et travaillez encore plus dur.

✒️ Ça fait toujours quelque chose de voir sa pensée écrite en lignes bien physiques ! Quelle joie et quel bel honneur que m’a fait @lepetitfuteofficiel…en me recrutant via notre blog notrecarnetdaventures.com Travailler à l’écriture d’un guide touristique c’était le plus beau job que j’ai eu pour le moment. J’ai travaillé beaucoup sur la partie shopping et les boutiques, ainsi que les restaurants bien entendu.( pourquoi ça n’étonne personne ?) Retrouvez toutes ces belles adresses dans ce guide et sur internet, ainsi que mes critiques directement intégrées à Google Maps. / prix du guide :6,95€ disponible en librairies et sur internet. #Orléans #frenchblogger #cityguide #work #redactrice #tourisme #loiret #petitfuté #teaminstadavant #blogueuse #blog #guidetouristique

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Rédigé par

Anthony & Noémie

Jeune couple d'une vingtaine d'années, on a décidé de se lancer dans l'aventure bloguesque à deux, pour partager nos aventures, nos sorties culturelles, nos coups de coeur, mais aussi nos réflexions sur la vie de couple ! Gourmands et bons marcheurs, on adore tester de nouvelles choses, aussi bien sorties insolites que restaurants atypiques !