J’ai mon permis ! Combien de fois j’ai rêvé de dire cette phrase…. et ça y est, je peux désormais le clamer et le dire très fièrement. Retour sur une expérience qui a duré bien trop longtemps mais dont finalement, seul le résultat compte, non ?
Un vrai challenge
Le permis de conduire, ça a toujours été pour moi comme le truc à mettre sous le tapis. En réunion de famille, ça devenait presque une mauvaise blague récurrente. J’ai, comme la plupart des personnes, passé mon code adolescente et j’ai même eu la chance de pouvoir faire de la conduite accompagnée. J’ai eu mon code au bout de deux fois, et j’ai passé le permis 2 fois aussi à cette période. Et puis… plus rien ! J’ai mis longtemps à me dire que j’allais m’y remettre et ça a valu à mon code de périmer. Un code de la route est valable 5 ans et le mien a donc attendu tranquillement au moins ce laps de temps pour amoindrir tous mes minces efforts…. Il a fallu 10 ans pour que je m’y remette !
La vingtaine sans permis de conduire
Avec le recul, je me rends compte que je ne conduisais pas si mal que ça. La première fois que j’ai raté mon permis de conduite, je n’étais juste pas assez préparée de base. Et la seconde fois, j’étais un peu trop déterminée donc un peu trop excitée et par analogie carrément déconcentrée ! J’ai grillé une priorité dans un rond-point et au bout de 10 minutes, je savais mon examen terminé. L’examinateur a carrément rayé toute la grille d’évaluation devant mes yeux, pour ensuite cacheter directement l’enveloppe. De quoi me faire perdre tous mes moyens déjà pas si grands. Quand il a fallu faire une manoeuvre simple, autant vous le dire clairement, je n’ai pas regardé dans mon retro… foutu pour foutu !
Et puis j’ai attendu, attendu en remettant à plus tard… je finissais pas être carrément stressée par les publicités automobiles et je me suis dit qu’un jour j’allais reprendre. Honnêtement je ne pensais pas que ce serait 10 ans plus tard…. Je n’ai pas passé le permis entre temps car je n’en ai tout simplement pas eu besoin. C’est tout bête, mais je n’ai eu aucune contrainte pour me motiver. Quand d’autres en avaient absolument besoin pour leur travail, j’ai eu la chance de toujours faire des boulots qui ne le demandaient pas. Certes, cela aurait pu m’aider parfois, mais je me suis toujours débrouillée sans.
Je viens pourtant d’un très petit village en Sologne, où dès que la majorité est acquise, tout le monde est au volant pour aller vers la « ville ». Vous allez me prendre peut-être pour une pécore mais je vous raconte bien la vérité, j’ai passé mon enfance à prendre la voiture pour aller quelque part et j’ai donc une vision des distances qui n’est pas du tout la même que mon mari. Quand il fallait aller au cinéma et faire 45 minutes ça me semblait normal, pour faire les courses, c’était au moins une vingtaine, et pour aller voir ma tante aussi 30 minutes. C’est comme ça en campagne, et ça ne m’a pas du tout dérangé car je ne connaissais rien d’autre. Aujourd’hui ma vision de la mobilité est assez complète je pense, car quand on grandit isolée d’une zone d’activité, il y a des problèmes qu’on voit plus que ceux qui grandissent en ville.
Quelques détours…
Reprendre les cours de conduite ? Réapprendre le code ( en plus il est nouveau, y a plein de nouvelles choses pour corser le truc ) ? J’ai longtemps pesé le pour et le contre et j’ai même fait une demi-tentative entre temps. Seulement voilà, cette demi-tentative s’est soldée par un échec car il faut bien qu’on se le dise, passer le code et ensuite le permis de conduire, c’est beaucoup beaucoup de temps et de discipline. Je m’étais inscrite quand j’étais encore dans une période où je me déplaçais très régulièrement pour mon travail, et c’était une erreur. Quand je rentrais de mes séjours professionnels, j’avais juste envie de me poser chez moi, de souffler, et de profiter de mon entourage. Pas d’aller m’enfermer dans une salle de code !
Et puis ma décision fut prise par un petit clin d’oeil de la vie. Et par il faut bien se le dire, un budget dédié. Ces quelques années de salariat m’ont permis d’accumuler un CPF assez intéressant pour me permettre de prendre en charge une partie de mon permis. N’hésitez pas à bien vous renseigner avant car toutes les auto-écoles ne pratiquent pas cette prise en charge.
Et une décision !
Nous avons déménagé il y a de cela un an, et j’ai une auto-école en bas de la rue…. Comment me faire penser à mon permis de conduire littéralement tous les jours en ouvrant mes rideaux ! Et il y avait aussi la perspective d’agrandir la famille, à plus ou moins longue échéance… ça ça me faisait beaucoup réfléchir.
Mon choix s’est porté sur l’Auto-Ecole Madeleine, qui est juste dans mon quartier. Je n’avais pas du tout d’avis ni de recommandation particulière, et j’y suis rentrée avec pas mal d’appréhension. L’inconnu procure toujours cet effet-là, et il faut bien se l’avouer je me mettais aussi la pression.
J’ai décidé, comme engagement envers moi-même et comme promesse aussi financière, de financer avec mes deniers, le côté code. Je me suis inscrite courant avril et j’ai eu mon code début octobre, après avoir bûché très sérieusement pendant 1 mois et demi, à raison de séries tous les soirs….
Le code a changé
Le code a changé, oui et non. Comme je l’ai passé il y a 10 ans, j’ai tout de même pu percevoir quelques petites modifications au niveau des questions. J’ai trouvé qu’il y en avait davantage concernant l’écologie, l’intermodalité ( le fait de prendre plusieurs transports différents ), et aussi plus de questions liées à l’alcool et aux drogues. Assez surprenant vous allez penser, mais oui j’ai trouvé qu’il y avait finalement moins de questions liées à la route en elle-même et à la circulation.
Autre changement et non des moindres, qui allait plutôt dans mon sens et qui selon moi, rend le code bien différent… la possibilité de savoir s’il y a une seule ou plusieurs réponses attendues. Avec un peu de logique, on peut vite lier plusieurs propositions entre elle, et en éliminer d’autres et je pense que ça m’a bien aidé pour passer le code de nouveau.
Et enfin, petit clin d’oeil à ceux qui ont eu le code il y a 10 ans…. vous vous souvenez peut-être de cette salle des fêtes, où vous deviez être assis très proche de votre voisin, avec une télécommande, devant un écran plus ou moins bien éclairé selon votre placement dans la salle ? Dur dur de se concentrer, et l’atmosphère bétail n’aidait pas réellement il faut bien se le dire !
Désormais fini l’entassement dans une salle en contre-jour ! J’ai eu l’agréable surprise de pouvoir passer le code dans un centre agréée, qui pour 30€, me met à disposition une session d’examen que je peux commencer quand bon me semble, et que je peux refaire ( bien sûr les questions changeront oh ! ), en repayant la même somme. Niveau conditions de l’examen, c’est clairement plus agréable aussi, car je me suis retrouvée dans une salle qui ressemblait à une salle de cours de technologie, avec plusieurs ordinateurs branchés et des candidats qui passent l’examen avec un casque et sans attendre personne. En terme de confort j’ai trouvé que c’était bien plus pratique, et j’ai eu mon code avec 38/40 ! Pour obtenir cette première partie de l’examen du permis de conduire, il faut toujours obtenir un résultat minimum de 35/40.
Et le permis ?
C’est là que j’ai choisi une autre méthode. Pour rappel donc, j’avais échoué 2 fois au permis de conduire et je voulais clairement un permis assez vite. J’ai donc opté pour un permis en boîte automatique. Plus besoin d’être attentive aux vitesses puisque la voiture change de rapport elle-même, en s’adaptant à la situation. Plus possible aussi de caler ! Moi qui ai quelques soucis d’attention, autant vous dire que j’ai sauté sur ce choix qui me paraissait plus simple, plus judicieux et clairement plus rapide.
J’ai obtenu mon permis début décembre, et c’était une superbe nouvelle pour commencer le mois de décembre. En plus de ça, j’ai passé le permis de conduire au début de ma grossesse, et autant vous dire que je me mettais encore plus la pression en me disant hé oh ton bébé compte sur toi ! En tout, il m’a fallu 23h de conduite avant de passer l’examen, que j’ai obtenu du premier coup.
Si je récapitule les frais avec vous en toute transparence, j’ai payé de ma poche un forfait code qui me permettait d’avoir des cours et des sessions à l’auto-école en plus de l’accès au logiciel en ligne ( 350€ ) + avec le CPF : le forfait conduite 13h ( 990€ ) + Pack de 10h de conduite ( 600€ ). Je n’ai jamais autant été aussi heureuse d’avoir un CPF…
Passer d’un permis auto à un permis mécanique
C’est une nouveauté ! Cette possibilité n’existait pas il y a quelques années. La réforme est passée en 2017 et permet d’obtenir le permis mécanique, sans repasser l’examen. Comment faire pour passer d’un permis auto ( permis Ba ) à un permis mécanique ( permis B ) ? En passant une passerelle dans une auto-école agréée ! Cette passerelle est une mini-formation de 7h et permet de convertir le permis Ba en B ! Je pense la passer car elle est finançable avec mon CPF. Mon CPF aura une fin un jour, il n’est pas inépuisable mais à ma grande surprise il reste assez pour passer cette passerelle.
Et la suite ?
Vous ne me verrez pas tout de suite sur les routes, car nous n’avons pas encore prévu d’acheter une voiture automatique pour le moment. Je pense que je vais passer la passerelle, pour pouvoir conduire celle de mon conjoint en mécanique et qu’ensuite nous achèterons une automatique ! Un permis ne s’oublie pas, et j’ai bon espoir de finir par m’habituer à la voiture de mon compagnon, qui me semble un peu trop imposante mais que je vais bien devoir conduire ! Avec un petit bébé prévu pour le début de l’été, nous avons d’autres priorités financières.
Mon avis sur l’auto-école Orléans Conduite
Je tiens à préciser que cet avis reflète ma propre expérience et qu’il n’est pas le fruit d’un partenariat. Je vais être très franche, j’étais très stressée à l’idée de reprendre la conduite… mais cette auto-école m’a vraiment bien accompagnée ! J’ai beaucoup apprécié n’avoir que peu de moniteurs différents, tous complémentaires finalement. Pas de réflexion dégradante ou moqueuse, voire même brusque comme j’ai pu avoir dans mon ancienne auto-école… mais une réelle écoute et une pédagogie appréciable. J’avais besoin de me faire confiance et cette auto-école correspondait vraiment à mes attentes. Je ne fais donc que la recommander chaudement depuis mon permis obtenu. C’est une super auto-école orléanaise. Désormais, je prends plaisir à conduire, et ce sentiment est tout nouveau !
Auto-école Orléans Conduite – 33 rue du faubourg Madeleine 45000 Orléans
J’espère que lire cet article vous aura permis peut-être d’avoir la motivation nécessaire pour envisager de le passer en 2024. Et merci à tous ceux qui m’ont envoyé de gentils messages d’encouragement pendant l’apprentissage ! C’était vraiment difficile de m’y remettre.
Tu n’images pas à quel point te lire me soulage ! Il y a beaucoup de similitudes dans nos parcours, j’ai également vécu ma vingtaine et (début de ma trentaine mais chut!) sans avoir le permis. Jusque là cela ne me posait pas de soucis puisque j’avais toujours vécu dans des moyennes-grandes villes (Tours, Le Havre, Taipei, Saïgon et Paris) et que jusqu’à présent Uber et les moto taxis étaient mes meilleurs amis. Mais après mon installation en Haute-Savoie et la dynamique de ma vie professionnelle, je me suis rendue compte qu’il était beaucoup plus compliqué de m’arranger avec les transports en commun. J’ai pris quasiment la même formule que toi en passant par le CPF avec 21 heures de conduite (voiture automatique) et le code sur lequel je galère depuis (six mois) à le passer. Devoir caler la révision du code et les tests dans mon quotidien qui est déjà bien chargé c’est une galère ! Merci pour ton article car cela m’a bien remotivée. Gros bisous – petit.panda_mariee