Jurassic World : Fallen Kingdom
Anthony prend aujourd’hui la parole pour donner son avis sur le dernier Jurassic World sorti. Une belle surprise pour un film que le public attendait au tournant.
Anthony prend aujourd’hui la parole pour donner son avis sur le dernier Jurassic World sorti. Une belle surprise pour un film que le public attendait au tournant.
Nous sommes allés le voir le jour de mon anniversaire, bien que, à l’occasion d’une projection presse, j’avais pu déjà visionné la première partie. Anthony n’est pas très à l’aise avec ce genre de film, et c’est bien pour me faire plaisir qu’il a accepté ce jour-là. J’aime beaucoup les drames ou les épopées romanesques, avec une fin qui n’est pas forcément très joyeuse. Il préfère les comédies plus légères ou les films d’action.
Résumé : Une voiture et un couple fatigué roulent vers Mexico, l’homme se tient l’oreille et a l’air bien mal en point. Sa femme, une anglaise très élégante, le débarasse d’un manuscrit dont le point final vient d’être posé. Elle lira tout le long du voyage, et ne pourra qu’être admirative de ce récit, dont elle ne sait si son mari a romancé certains passages, ou s’il expose avec justesse, les épreuves incroyables qu’il a traversé durant sa jeunesse. D’un petit garçon chétif, on suit l’adolescent naïf qui se transforme petit à petit en homme aussi confiant que torturé. Et toujours dans son histoire, sa mère rode, cette femme qu’il a aimé d’un amour épuisant et triste, en cherchant approbation ou fierté. La Promesse de l’Aube met en relief cette quête assoiffée, celle d’un amour qu’on ne vous rend jamais vraiment. Ou jamais assez.
J’ai beaucoup aimé ce film, quoi que certaines scènes descriptives, que j’ai jugé trop longues, n’aient pas justifié sa durée ( 2h ). Les personnages sont bien construits, et on s’y attache très rapidement. Le jeu des acteurs est plutôt juste, et même si je m’attendais à préférer Pierre Niney qui campe l’acteur principal, l’écrivain Romain Gary, c’est sa mère Nina, jouée par Charlotte Gainsbourg, qui m’a le plus éblouie. Elle est méconnaissable, dans un rôle très surprenant, celui d’une mère possessive, intransigeante et plus que dérangée. Plusieurs prothèses lui ont servi à asseoir le rôle, et à adopter cette posture voûtée, ou à corriger un menton trop droit. Elle incarne à merveille un personnage qui pourrait presque devenir principal et voler la vedette à Pierre Niney !
source : JDD
L’ambiance y est très particulière, les couleurs sont changeantes au gré des époques. On commence par des tons bleus et estompés, on nous a mis un filtre sur les yeux avec une neige qui tombe dans une petite bourgade de l’est de l’Europe. Puis vient le beau temps, les affaires vont mieux, la famille trouve du répit dans le sud de la France, avec une lumière incroyable qui nous fait croire un instant, que l’insouciance durera toujours. Une lumière plus profonde et plus contrastée vient assombrir un épisode très noir, celui de la guerre et des avions dans le ciel. Là, on sait qu’une lumière s’est perdue, et qu’elle se rallumera plus jamais, le petit enfant est mort, vive le soldat ! La dernière scène offre une lumière toute particulière, très blanche, et nous laisse sur un dénouement qui sonne comme une traîtrise. La lumière est éclatante, mais le regard du pauvre Romain Gary sur son banc, n’est déjà plus vraiment là.
J’ai trouvé cette adaptation fidèle au livre, et de la voir m’a même donné envie de me replonger dedans. Quelques longueurs cependant, mais un film par ailleurs très réussi et esthétiquement bien agréable. On (re) découvre un Pierre Niney changeant, qui a une palette de jeux fabuleuse, et Charlotte Gainsbourg avec ce film, ne peut qu’asseoir sa réputation. Je vous préviens, ce n’est pas un film drôle, et n’allez pas le voir lors d’un premier rdv. Et gardez-bien un paquet de mouchoir, surtout à la fin.
Résumé : Vaiana est une jeune fille destinée à un avenir brillant. Sur son île, elle est la fille du Chef, et doit donc poursuivre son travail de gestion de l’île pour permettre à son peuple de vivre dans la joie et la bonne humeur. Mais cela implique des responsabilités dont elle doute, et elle sent qu’elle est appelé « Ailleurs ». Dans cet ailleurs, réside une part de mystère, une part bleue, un bleu lumière qu’elle s’efforce de fuir car il l’éloigne de son destin tout tracé. Mais parfois, l’appel du large est plus fort que tout ! Entre légende tahitienne et beaux paysages, le film nous emporte loin, et nous donne envie de partir à l’aventure ( mais surtout de nous baigner ).
Les personnages secondaires sont également très vivants, et on remarque que leurs expressions sont vraiment très travaillées, c’est un bonheur de les voir s’étonner, et faire des mimiques ou des grimaces amusantes. Le personnage secondaire, le terrible Maui, volerait presque la vedette à notre chère Vaiana, tant il a une personnalité piquante et un rôle important dans le film. Concernant l’animation, le film réussit avec brio à lier univers 3D et dessin plus traditionnel enrichi d’une patte ethnique ! Très beau et très fluide, on aime ce petit clin d’oeil graphique !
Quelques anecdotes
Cerise Calixte est la doubleuse française de Vaiana, et vous avez peut-être pu reconnaître sa voix, puisqu’elle est passée dans The Voice il y a quelques années, sans toutefois retenir l’attention du Jury. Comme chanson, elle avait choisi « Libérée, délivrée », best seller d’un autre Disney bien connu !
Anthony Kavanagh qui double Maui, n’en est pas à son premier doublage labellisé jeunesse. Il a donné sa voix à des films comme Madagascar avec Marty le zèbre , Buck dans La ferme se rebelle ou Ray avec La princesse et la grenouille. Il pousse également la chansonnette, puisqu’il est chanteur et nous offre un beau solo lors de la rencontre avec Vaiana !
Pour le film Vaiana, les réalisateurs John Musker et Ron Clements ont effectué d’importantes recherches sur la Polynésie, en effectuant plusieurs voyages afin d’étudier le paysage, et la faune locale pour rendre au mieux le rendu de l’eau et les textures bien particulières. Déjà aux commandes de la Petite Sirène, ils ont voulu un retour aux sources avec un film autour de l’Océan, qui se focalise sur les îles.
Et si nous entrions dans le monde caché des animaux ? Que font nos compagnons à poils, à plumes ou à nageoires quand on a le dos tourné ? Et s’ils vivaient de grandes aventures ?
Entre amitié et alliance, on a bel et bien les valeurs d’un film pour enfants. Et ça fait du bien, de temps en temps ! On vous déconseille par contre une visite d’animalerie à la sortie de ce film.
Source et Copyright des photos : Universal Pictures International France