Sport
Ziiiiiiiiim Ziiiiiou Ziiiouuu . Oui bon d’accord, je ne suis pas super douée pour vous faire les bruitages de ces fameux sabres. Ce sont pourtant d’eux dont on va parler dans cet article.
La Pole Dance… une discipline émergente et intriguante ! Souffrant de beaucoup de préjugés et d’idées reçues, je vous en dis plus sur cette pratique qui m’attire réflexions et questions !
Cela n’étonne plus personne quand on dit qu’on ne fait pas de sport. Moi la première, c’est la réponse que je donne, et cela sans complexe. Pourtant, je me souviens de 10 années qui ont marqué ma vie, de belles années de danseuse classique. Mais alors, qu’est-ce que je trouvais dans la pratique de sport régulière ?
Je me rends compte qu’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de ralentir et de se poser. Je n’arrive tout simplement plus, je me laisse déborder, j’ai des mails et des notifications qui apparaissent sur mon téléphone et je n’ai pas d’autre choix qu’y répondre, parce que sinon j’oublie d’y répondre. J’entre alors dans un cercle vicieux et c’est pour ça que j’ai désactivé messenger dernièrement, trop de stress, trop de conversations complètement différentes et pas envie d’être désagrable non plus. Si vous avez vraiment besoin de me joindre et que c’est important, je vous ai forcément donné mon numéro de téléphone.
Partant de ce constat, j’ai été ravie que le centre Flow, basé à Saint Jean le Blanc près d’Orléans, me propose de tester ses activités. L’an passé j’avais fait un cours de pole dance lors de leurs journées portes ouvertes, et j’en gardais un plutôt bon souvenir ! Une petite pause n’allait pas me faire de mal, et puis pour une fois, je m’étais donnée le pari de lâcher mon téléphone pour profiter pleinement de toutes les activités proposées. #slowlife #digitaldetox
Au programme pole dance, cerceau, hamac aérien, méditation. Quelle surprise d’avoir également croisé ElyKilleuse, très suivie dans le domaine du sport, et qui a déménagé depuis peu à Orléans, avec qui j’étais plutôt timide au début ( en réalité j’étais surtout trop impressionnée pour oser lui dire quoi que ce soit ) , mais heureuse de partager avec elle des crispations et des étirements à la fin de cette grosse après-midi.
Armée de mon pantalon de yoga qui n’avait jamais servi au yoga, de mon tee-shirt » mais que ferait Blair Waldorf ? » pour me motiver, et de mes plus belles chaussettes, j’étais prête à suer et à monter les jambes !
Nous avons commencé par le pole dance, une discipline que je connais un peu, pour l’avoir pratiqué à plusieurs reprises. J’ai appris plus de vocabulaire sur le pole dance, ce qu’est un trick ( une figure figée sur la barre ), un spin ( une figure en mouvement, comme un tour sur la barre ) ou encore une inversion ( la tête en bas ). On va rester tranquille pour le moment, et je peine un peu à monter à la barre ! J’ai tendance à oublier que je suis en forme de poire, qu’il faut bien monter tout ce corps mou en haut d’une barre, bien tendre les bras, et que mes abdos sont comme une envie de me lever un lundi matin : inexistant.
Cindy, très bienveillante, corrige mon placement, m’aide beaucoup pour monter et me dit » voilàààà comme ça, là c’est bon, lâche ? »
Et je lâche mais retombe très vite. Oh lala comme je les sens mes abdos inexistants !
S’en suit une franche partie de rire, où j’avoue que j’ai préféré prendre les figures à la rigolade, plutôt que de me forcer et rester frustrée. Rire fait du bien, et même si je n’étais pas forcément à l’aise à cette étape de la journée, je suis décidément bien heureuse sur les photos !
Ensuite, on a pris confiance en nous et on a tenté le cerceau. Je trouve ça fabuleux au cirque, mais c’est vrai qu’en pratique, il est nécessaire d’avoir un peu de technique pour monter dans les hauteurs. Tout de suite, je me suis sentie un peu ailleurs, pourtant à quelques mètres du sol. Le cerceau fait un peu mal, mais je pense que c’est une question de pratique. J’ai su plutôt bien me débrouiller, mais je pense que je n’avais pas confiance en moi perchée de cette manière…J’étais très peu assurée à l’idée de lâcher tout ! La technique pour monter dans le cerceau est bien particulière, et le contenu de mon estomac s’en est retrouvé un peu chahuté… Je vous laisse ce secret, si un jour vous souhaitez essayer !
Après cette prise d’estime et de confiance, on s’attaquait à la discipline que je découvrais totalement… Le yoga aérien grâce à un hamac aérien, sorte de tissu tendu dans lequel on s’enroule pour effectuer des positions de yoga. Stretching et danse se mêlent et c’est aussi un vrai travail sur soi, de lâcher prise et de se sentir assez en confiance ! C’est ce que j’ai préféré ( et je compte reprendre des cours ensuite ! ) , de par son aspect très dansé et des poses très gracieuses qu’il était possible de créer. Lucile m’a vraiment donné envie, toujours en nous décomplexant, en ne nous forçant pas la main, et en nous aidant pendant la figure bien entendu.
Sur cette activité, mon corps m’a surpris. J’avoue que les prises et les pertes de poids se sont enchaînées dans ma vie, liées à la maladie ou aux différentes étapes de ma vie ,et j’en garde d’ailleurs de très vilaines vergetures sur tout le corps. Je n’avais plus trop confiance en lui, sur ses capacités à me porter, à m’élever, à me supporter aussi.
Et puis une figure est venue à moi plutôt facilement, un de ces arabesques que j’aimais tant en danse classique, un de ceux qui porte et qui me donne la sensation de m’envoler. Et ça m’a fait vraiment un bien fou, de croire en mon corps et de tout lâcher, et cela avec le sourire !
Après ce regain de motivation, une petite séance d’étirements toute en douceur, et une séance de méditation par une hypnothérapeute. S’appuyant sur la sophrologie, j’ai pu me décontracter en une trentaine de minutes et me réveiller à mon rythme pour reprendre le cours de ma journée.
Un petit goûter en plus par Kiwette, un foodtruck local bio qui m’a régalé de jus pressés et de smoothie maison, et je reprenais ma route ( je travaillais au théâtre le soir ) ! Mais avec toujours cette belle impression, il s’est passé un truc, j’ai envie de revenir, de re tester. Oui voilà, j’ai réussi à lâcher prise !
Pour pratiquer toutes ces disciplines, je ne vous dirais pas qu’il faut faire un 36, un 40, mesurer 1m70, être souple, avoir fait de la danse avant, du running, être belle et sentir bon. Il faut se laisser porter, et s’abandonner un peu, et surtout se convaincre que c’est possible ! On a trop souvent une mauvaise image de ces pratiques sportives, pourtant très complètes et vraiment techniques ! Je pense qu’elles font gagner une confiance en soi, et c’est ce que j’ai eu l’impression de toucher lors de ce bel arabesque…. une confiance en mon corps retrouvée !
Le premier cour d’initiation coûte 15€, et le cours passe ensuite à 22€ . Un forfait comme une carte, est également disponible. Plus de renseignements directement en suivant ce lien !
100 mercis à toute l’équipe Pole Dance Orléans ! Attention, j’arrive !
Ohé du bateau ! Une aventure en vue ! Et quelle aventure… prévue depuis 4 mois avec Destination H2o et Tourisme Loiret, on s’était fait tout un film de ce qui nous attendait. Une excursion sur la Loire, pour déconnecter un peu et se rapprocher de notre beau fleuve royal : la Loire, dont nous sommes si fiers dans la région.
Attention, on vous prévient, cet article sera looooooong. Parce qu’on a trop de choses à dire et qu’on ne pouvait pas éclipser certains détails de cette excursion…
DestinationH2o est une agence de voyages bien particulière. A sa tête, Joris, un guide kayakiste expérimenté et chaleureux. Il nous a tout de suite mis à l’aise, en nous expliquant comment le séjour allait se dérouler, et en usant de bienveillance tout au long du trajet en canoë. Le départ se fait à Chécy, où on se réunit tous pour faire connaissance, et pour charger le matériel. Des bidons étanches, des tentes, des matelas autogonflants et bien sûr la popote ! Tout est inclus, excepté le duvet que vous devez apporter, ainsi que vos affaires personnelles. Ensuite on prend un minibus tous ensemble, pour se rendre au point d’embarcation à Saint Benoît Sur Loire, près du camping.

Photo : Vincent Ortega
Après quelques explications importantes , nous partons confiants ! On sait ce qu’il faut faire si le bateau se retourne ( mais Joris nous rassure : ça n’est jamais arrivé ) , comment se placer à l’intérieur du canoë et quels sont les deux postes et leurs spécificités. Le poste avant sert à avancer, et celui de derrière à diriger. En théorie on acquiesce mais en pratique ?
La mise en jambe ( en rame ? ) n’a pas été simple… nous n’étions pas syncro, on se criait dessus, on était mal parti ! Et puis Joris nous voyait peiner, et il se trouve que nous avions faux tous les deux. Moi je prenais mal la rame et je faisais trop de mouvements qui ne servaient à rien ( quand je suis à fond je suis à fond ! ) et Anthony n’utilisait pas la rame à bon escient non plus, avec une mauvaise utilisation de la rame surtout quand on se retrouvait à tourner en rond…
Et puis…

MIRACLEEEEEEEEEEEEEEEE !
On a enfin compris comment ramer ENSEMBLE, et coordonné, et aussi en changeant de poste. J’étais bien plus à l’aise à l’arrière et Anthony contrôlait bien le bateau.

Une cuillère en bois !
Une fois ce petit ajustement effectué, on a pu voguer tranquillement jusqu’à un banc de sable habituellement immergé sous la Loire, une sorte d’île éphémère. Et c’est parti pour le bivouac, après une petite bière pour se féliciter oh, on la mérite bien ! On doit aller chercher du bois, réfléchir à ce qu’on fait à manger avec les vivres disponibles, monter les tentes, installer nos affaires… Toute une robinsonnade ! Motivés et prêts à affronter les moustiques des sous-bois, on écoute attentivement Joris quand il veut qu’on lui apporte un bois vert assez gros, et tendre. Mais que veut-il en faire ?
On se sent déjà « Ailleurs » ici. Un peu déconnecté avec le bruit des grenouilles autour ( il semble que ce soit la saison des amours…), dire que la ville est à deux coup de rames! Le sable est brûlant, l’eau est fraîche, la nature s’offre à nous et nous avons bien envie de lui ouvrir les bras et nos orteils en éventail. Se ressourcer à son rythme, c’est vraiment un luxe qu’on devrait prendre plus souvent.
Plus rien ne nous surprend, même pas l’annonce de Joris. Oui on va devoir boire l’eau de la Loire. Mais elle est filtrée, ne vous inquiétez pas ! On reste tout de même très fier d’avoir bu l’eau de la Loire et d’en être sorti indemne, et sans case médecin ! Comme quoi, vous pouvez faire confiance en toutes ces technologies nomades d’explorateur moderne. C’est fou tout ce qu’on invente maintenant, bien loin de la pastille qu’on verse dans un seau pour rendre buvable l’eau à la provenance douteuse à l’étranger.
On glisse un pied, puis les deux.
Les petits poissons dans l’eau
Nagent, nagent, nagent, nagent, nagent
Les petits poissons dans l’eau
Nagent aussi bien que les gros
Les petits les gros, nagent comme il faut
Les gros les petits, nagent bien aussi
Et même les petits poissons, nous accueillent en nous chatouillant les orteils.
Il va être l’heure de faire à manger ! Je prends connaissance des éléments, et je mitonne une recette dans ma tête. Je la partage avec Sarah et Nathalie, deux compagnes d’excursion ! Ensemble on prépare et on s’active aux fourneaux, un barbecue à la va-vite, des pommes de terre dans du papier d’aluminium, du poulet à la coriandre et du melon frais… ha ça promet d’assouvir nos appétits !
Les tentes sont montées assez vite, des Quechua très sophistiquées qui abusent de 3 minutes de notre temps. Autant dire, rien du tout et le matelas autogonflant permet de se reposer vite. On met le couvercle sur nos bidons, on fait attention à ne pas le mettre dans le sable, ce serait dommage que le sable entre dans les joints et viennent salir nos effets personnels.
Vient le temps d’un bon repas en bord de Loire. Sur le sable, sur une bâche, la température encore haute pour la saison. Le repas est bon, l’envie d’être ensemble est partagée. On se sent bien, on n’a besoin de rien d’autre que d’être là. Le melon est frais, juteux et il n’y a pas qu’à nous qu’il convient… quelques petits moucherons s’en donnent vite à coeur joie quand on a le dos tourné. Le vin n’est pas tout à fait frais, mais il glisse comme du petit lait, et la gamelle peut se remplir doucement, au son des braises. On a dû faire recuire les pommes de terre, mais rien n’est grave puisqu’on a le temps. La vie urbaine peut bien attendre, pour l’instant on se fait piquer sans le savoir, par des moustiques puissance très très méchante.
Bien entendu, on a mangé des chamallows grillés, comme au camping ! Quelques années plus tard, ça a toujours le même goût : pas terrible !
On papote, on rigole, on teste le lightpainting avec les lanternes portatives. On attend demain sans hâte, on resterait bien un jour ou deux pour s’émerveiller encore.
L’aventure se termine le lendemain, après 30 kilomètres parcouru en tout, de Saint Benoît sur Loire à Chécy, notre point de départ. Le retour fut un peu dur, les derniers mètres difficiles. Mais la fierté une fois arrivée était incomparable. On était fier de nous, et notre corps allait s’en souvenir ! Deux beaux jours ensoleillés, à ramer et à profiter d’une autre façon de notre belle région.
La Loire est sauvage, mais si belle pour qui la contemple avec le coeur.
Mille mercis à Destination H2o pour cette belle aventure, et à Tourisme Loiret de nous avoir offert cette belle expérience. Merci à Vincent le photographe, alias Vortega, de nous avoir capturé de beaux moments ! Retrouvez sa page ici. Petit clin d’oeil tout particulier aux amis qui nous ont permis de vivre cette aventure bien équipée ( Claire, Clémence, Anne ! )
Destination H20
Chemin du petit port 45430 Chécy
Réservation par téléphone 07 77 95 73 95
ou sur facebook
Séjour ouvert aux groupes, séminaires, enfants et publics handicapés selon parcours.
Tarifs : à partir de 20 € pour une excursion non guidée.
Weekend Bivouac 90€ par enfant / 110€ par adulte
Excursion 6/7 jours 555 €